De par l’horizon, ne sentez-vous rien venir ?
Du rien et du vide, il peut toujours advenir
De l’obscur et du néant, aucun avenir
Aux confins de l’infini, plein de désirs
Aux cons pas finis, Audiard avait grand plaisir
Sur orbite, d’en envoyer sur la station Mir
Quand autour de nous, un monde semble devoir finir
Un champ des possibles reste surtout à définir
Pour permettre à nos enfants de pouvoir grandir
L’indifférence ? Nous ne pouvons plus y souscrire
L’ignorance ? Elle n’est qu’un moyen de s’abstenir
La connaissance ? Faisons-en sorte de nous l’offrir
La transition nous souhaitons ? Cessons de gémir
Car restant transis, nous finirons par gésir
De plaisir, ne voulez-vous pas encore rugir ?
Réflexions et concertations pour mieux agir
Aucune faction armée ne nous fera pâlir
Alors à l’action, sans nous laisser démunir
Concerts, klaxons pour mieux encore se faire ouïr
De la motivation sans cesser de jouir
Avant que notre colère ne devienne grande ire